Zorro et Zéro
Les grands départs estivaux
A ceux qui n'aiment pas l'été, la chaleur étouffante, les coups de soleil, les insectes qui piquent, les départs en vacances, l'invasion des touristes et la cohue des fêtes et festivals locaux, cette saison aura réservé malgré tout quelques belles surprises.
Ainsi nous venons d'apprendre que le secrétaire général des Nations Unies a choisi Mme Carla Del Ponte pour diriger le Tribunal pénal international. L'actuelle «procureuse» de la Confédération, grande pourfendeuse des souverainetés cantonales et, accessoirement, de la mafia, n'attend pus que le feu vert du Conseil de sécurité. Ceux qui ne l'aiment pas beaucoup doutent de sa capacité à remplir cette fonction. Quant à ceux qui ne l'aiment pas du tout, ils estiment que notre Zorro fédéral sera très bien là-bas. Très loin.
Quelques jours plus tôt, la presse nous informait que Mme Jacqueline Fendt, directrice générale d'Expo.01 et championne de natation, quittait la dernière son navire en perdition après les démissions successives de la directrice artistique, du directeur technique, du président du jury et du chef de l'état-major général de la manifestation. On était passé de «2001» à «01», on en est maintenant à zéro tout court.
C'est à cette occasion qu'on a pu lire dans 24 heures les déclarations de M. Daniel Margot, délégué du Conseil fédéral pour l'Expo.01 et membre du comité stratégique. Il regrettait que «certains chefs d'entreprise actuels n'attachent plus d'importance à leurs racines. Ils démontrent une absence de sentiment patriotique. Ils sont tellement mondialisés qu'ils disent avoir autre chose à faire qu'à adhérer à un projet national. On ne trouve plus ces patrons de jadis qui réunissaient en une seule personne des qualités de managers et un sentiment national.»
Mais si, cher M. Margot, on en trouve encore! Même que vous en connaissez un. Réfléchissez bien… Christoph B., ça ne vous dit rien?
(Le Coin du Ronchon, La Nation du 13 août 1999)
Ainsi nous venons d'apprendre que le secrétaire général des Nations Unies a choisi Mme Carla Del Ponte pour diriger le Tribunal pénal international. L'actuelle «procureuse» de la Confédération, grande pourfendeuse des souverainetés cantonales et, accessoirement, de la mafia, n'attend pus que le feu vert du Conseil de sécurité. Ceux qui ne l'aiment pas beaucoup doutent de sa capacité à remplir cette fonction. Quant à ceux qui ne l'aiment pas du tout, ils estiment que notre Zorro fédéral sera très bien là-bas. Très loin.
Quelques jours plus tôt, la presse nous informait que Mme Jacqueline Fendt, directrice générale d'Expo.01 et championne de natation, quittait la dernière son navire en perdition après les démissions successives de la directrice artistique, du directeur technique, du président du jury et du chef de l'état-major général de la manifestation. On était passé de «2001» à «01», on en est maintenant à zéro tout court.
C'est à cette occasion qu'on a pu lire dans 24 heures les déclarations de M. Daniel Margot, délégué du Conseil fédéral pour l'Expo.01 et membre du comité stratégique. Il regrettait que «certains chefs d'entreprise actuels n'attachent plus d'importance à leurs racines. Ils démontrent une absence de sentiment patriotique. Ils sont tellement mondialisés qu'ils disent avoir autre chose à faire qu'à adhérer à un projet national. On ne trouve plus ces patrons de jadis qui réunissaient en une seule personne des qualités de managers et un sentiment national.»
Mais si, cher M. Margot, on en trouve encore! Même que vous en connaissez un. Réfléchissez bien… Christoph B., ça ne vous dit rien?
(Le Coin du Ronchon, La Nation du 13 août 1999)