La presse vous tue, la voiture vous sauve
Le drame qui s'est déroulé dans une fabrique de bois de Menznau avait commencé à faire le buzz, mais la presse, après avoir sentencieusement décrété que cet événement «relançait le débat sur les armes en Suisse», a rapidement décidé de faire profil bas en découvrant que le tueur «suisse» provenait des Balkans (il n'y a aucun débat à relancer sur ce sujet) et que le pistolet n'avait aucun lien avec l'armée.
La rumeur publique s'intéressera-telle alors aux assassinats politiques perpétrés par des journalistes? Le dernier cas en date est celui de M. Yvan Perrin, candidat UDC au conseil d'Etat neuchâtelois, qui vient d'être la cible d'un tueur politique professionnel, le même qui avait déjà froidement abattu Frédéric Hainard il y a environ trois ans. L'homme – appelons-le Ludovic(1) – travaille à la solde du quotidien Le Matin. Il exerce ses «talents» principalement dans le canton de Neuchâtel. Il ne tue pas (seulement) pour de l'argent mais surtout par militantisme politique: bobo grisonnant, habitué des discothèques neuchâteloises où il est connu, paraît-il, sous le nom de DJ Biscuit, il s'éclate en torturant les gens qui ont une tête qui ne lui revient pas, c'est-à-dire principalement les politiciens de droite. Sa tactique: obtenir illégalement des informations confidentielles – en sachant qu'il ne risque rien puisque les journalistes sont au-dessus des lois – et harceler psychologiquement sa victime en les diffusant par petites doses, arrangées et amplifiées, présentées comme des «révélations». Dans le milieu, son professionnalisme est reconnu: l'extermination de l'ancien conseiller d'Etat Frédéric Hainard lui a même valu un «prix Jean- Dumur» décerné par des confrères admiratifs… ou peut-être craintifs.
On voit donc qu'entre les individus qui auraient pu être des Suisses en possession d'une arme d'ordonnance, et ceux qui sont réellement flics au Matin et qui ont donc accès à toutes nos données privées, nos chances de survie sont minces. Heureusement, La Nation est là pour vous donner un bon conseil: jusqu'au 21 mars, veillez à ne vous déplacer qu'en voiture! Cela vous permettra 1) de donner un signal fort contre le totalitarisme vert, 2) d'éviter d'escalader des précipices béants pour monter dans des wagons depuis des quais non adaptés, et 3) d'éviter surtout de terribles accidents puisque, selon la caisse fédérale suisse d'assurance en cas d'accidents (dite SUVA en allemand), «en hiver, le nombre de chutes (de piétons) est plus élevé que celui des accidents de la route».
(Le Coin du Ronchon, La Nation du 8 mars 2013)
Notes:
1) Prénom réel.
La rumeur publique s'intéressera-telle alors aux assassinats politiques perpétrés par des journalistes? Le dernier cas en date est celui de M. Yvan Perrin, candidat UDC au conseil d'Etat neuchâtelois, qui vient d'être la cible d'un tueur politique professionnel, le même qui avait déjà froidement abattu Frédéric Hainard il y a environ trois ans. L'homme – appelons-le Ludovic(1) – travaille à la solde du quotidien Le Matin. Il exerce ses «talents» principalement dans le canton de Neuchâtel. Il ne tue pas (seulement) pour de l'argent mais surtout par militantisme politique: bobo grisonnant, habitué des discothèques neuchâteloises où il est connu, paraît-il, sous le nom de DJ Biscuit, il s'éclate en torturant les gens qui ont une tête qui ne lui revient pas, c'est-à-dire principalement les politiciens de droite. Sa tactique: obtenir illégalement des informations confidentielles – en sachant qu'il ne risque rien puisque les journalistes sont au-dessus des lois – et harceler psychologiquement sa victime en les diffusant par petites doses, arrangées et amplifiées, présentées comme des «révélations». Dans le milieu, son professionnalisme est reconnu: l'extermination de l'ancien conseiller d'Etat Frédéric Hainard lui a même valu un «prix Jean- Dumur» décerné par des confrères admiratifs… ou peut-être craintifs.
On voit donc qu'entre les individus qui auraient pu être des Suisses en possession d'une arme d'ordonnance, et ceux qui sont réellement flics au Matin et qui ont donc accès à toutes nos données privées, nos chances de survie sont minces. Heureusement, La Nation est là pour vous donner un bon conseil: jusqu'au 21 mars, veillez à ne vous déplacer qu'en voiture! Cela vous permettra 1) de donner un signal fort contre le totalitarisme vert, 2) d'éviter d'escalader des précipices béants pour monter dans des wagons depuis des quais non adaptés, et 3) d'éviter surtout de terribles accidents puisque, selon la caisse fédérale suisse d'assurance en cas d'accidents (dite SUVA en allemand), «en hiver, le nombre de chutes (de piétons) est plus élevé que celui des accidents de la route».
(Le Coin du Ronchon, La Nation du 8 mars 2013)
Notes:
1) Prénom réel.